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7 Astuces pour un sommeil réparateur chez l'enfant avec un tdah



Qu’est-ce qu’un problème de sommeil chez un enfant ?


1) les éveils nocturnes fréquents : plus de deux éveils par nuit pour les enfants de 1 à 2 ans et plus d’un éveil par nuit pour les enfants de deux ans ou plus ;


2) les problèmes à l’endormissement : plus de 30 minutes à s’endormir pour les enfants de 1 à 2 ans et plus de 20 minutes à s’endormir pour les enfants de deux ans ou plus. Pour les adolescents, le critère de durée de latence est plus de 30 minutes.


3) Parasomnies : somnambulisme, terreurs nocturnes, rythmies nocturnes (mouvements saccadés dans le sommeil), le bruxisme (grincement des dents), l’apnée du sommeil.

Pour celui-là, il est préférable de consulter.


À ces problèmes, on reconnait trois degrés de sévérité :

1) un dérèglement normal (1 épisode par semaine) ;

2) une perturbation (2 à 4 épisodes par semaine) ;

3) un trouble (5 à 7 épisodes par semaine).


Un enfant âgé entre 5 à 12 ans devrait dormir au moins 10 à 11 heures par nuit. Les besoins de sommeil des enfants se modifient avec l’âge. Un adolescent devrait quant à lui dormir entre 9 à 10 heures


Comment reconnaît-on un jeune qui ne dort pas assez ?


1) Impact sur le fonctionnement cognitif : le sommeil insuffisant ou de mauvaise qualité chez un jeune est associé à une difficulté à se concentrer et à apprendre de nouvelles connaissances. Des études notent que les jeunes qui ne dorment pas assez réussissent moins bien à l’école que ceux ayant dormi selon leur besoin et qu’ils manifestent plus de difficultés sur le plan du langage.


2) Impact sur le développement socio-affectif : Des études démontrent qu’un manque de sommeil diminue la régulation des émotions et le traitement des informations émotionnelles chez l’enfant. les chercheurs démontrent aussi que des enfants âgés de six ans présentant des problèmes d’endormissement depuis la petite enfance manifestent un niveau d’agressivité plus élevé comparativement aux autres enfants.


3) Impact sur le développement comportemental : Il existe un large éventail des manifestations de somnolence ou signes d’un manque de sommeil chez les jeunes, d’une somnolence classique (bâillements) jusqu’aux comportements d’irritabilité, de colère ou d’hyperactivité. D’ailleurs, des études ont montré un lien entre une courte durée de sommeil et la présence de symptômes d’hyperactivité-­impulsivité chez les enfants.


7 conseils pour favoriser un bon sommeil





Conseil 1 : Observez le sommeil du jeune : évaluer les problèmes éprouvés par le jeune et vérifier si le nombre d’heures dormies s’avère suffisant. Il ne faut pas oublier que le problème de sommeil doit se manifester par des effets ressentis pendant la journée. Si votre enfant n’a pas suffisamment dormi, il affichera plusieurs des signes suivants : augmentation des problèmes d’attention, plus de difficulté à mémoriser l’information ou à se souvenir de ce qu’il a lu, sentiment de fatigue ou baisse d’énergie, moins d’entrain, plus d’irritabilité ou d’agressivité, moins de contrôle sur ses émotions, plus de difficulté à organiser ses idées, temps de réaction plus lent, difficulté à se lever le matin et besoin de beaucoup de temps pour devenir alerte, somnolence pendant la journée.


Conseil 2 : Établissez l’heure du lever et le temps de sommeil nécessaire selon l’âge de votre enfant : Si votre enfant manque de sommeil, adaptez l’heure du coucher selon l’heure habituelle du réveil en semaine (en fonction du départ pour l’école), afin de vous assurer qu’il a toutes les heures de sommeil nécessaires. Ainsi, si le jeune doit se réveiller à 7 h le matin, il devrait se coucher entre 20 et 21 h le soir.

S’il s’endort actuellement à 22 h alors qu’il devrait se coucher à 20 h 30, il ne faut pas le coucher à 20 h 30 du jour au lendemain. Il vaut mieux reculer graduellement l’heure du coucher, retrancher par exemple 15 minutes par semaine. Ainsi, la première semaine, il pourrait se coucher à 21 h 45.


Conseil 3 : Préparez un bon environnement de sommeil : La chambre à coucher du jeune devrait fournir un environnement de sommeil sécurisant, confortable (ni trop chaude ni trop froide), sans danger, calme (pas de bruits environnements) et sombre. Une lumière matinale vive aide à bien se réveiller ; la pénombre aide à bien dormir. La chambre doit être calme et silencieuse. Le bruit ambiant dans le reste de la maison peut perturber l’endormissement du jeune. Il est recommandé pour ceux qui bougent beaucoup la nuit de se coucher sur le côté et de mettre un gros oreiller derrière le dos (ou un long oreiller). Pour ceux qui bougent beaucoup les jambes, un oreiller placé entre celles-­ci peut aussi aider.


Conseil 4 : Garder un horaire régulier pour l’heure du coucher et des repas : Il importe que le jeune se couche et se lève à des heures régulières. Les moments du coucher et du réveil devraient varier d’au plus 30 minutes entre la semaine et le week-end pour les enfants plus jeunes (de 6 à 9 ans), et d’au plus 1 heure pour les enfants plus vieux (de 10 à 12 ans).

Avec les adolescents, il ne faut pas être trop sévères avec la routine le week-end, car ils ne voudront pas s’y conformer. C’est plus facile et important d’imposer une heure pour le lever qu’une heure pour le coucher.


Conseil 5 : Établir une routine pour l’heure du coucher : Faire toujours la même chose avant d’aller au lit conditionne le cerveau au sommeil (comme un rituel). La routine de sommeil apporte aussi un sentiment de sécurité et de détente. Comme elle est prévisible, elle calme l’enfant. La routine doit être simple pour que l’enfant soit capable de la faire même lorsque vous n’êtes pas là.


Conseil 6 : Apprendre à l’enfant à s’endormir seul :privilégiez le silence (on évitera les bruits blancs, la musique...).




La lumière bleue est la partie la plus énergétique de la lumière. Elle est générée par les écrans de smartphones, de tablettes... Elle perturbe l'endormissement en troublant le message envoyé au cerveau par la mélatonine et retardé le sommeil d'une heure.





Conseil 7 : Encourager les activités sportives pendant la journée en les éloignant de l’heure du coucher : être actif pendant la journée et s’exposer aux rayons du soleil le matin aident grandement à régulariser le cycle sommeil/éveil. Il faut éviter les exercices intensifs au cours des trois heures précédant le sommeil.




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